Grand débat   National

 

Synthèse de la réunion du 1 er mars .

 

Cette synthèse rassemble les idées, suggestions, doléances, remarques formulées au cours de la soirée.

L’ordre de transcription n’a pas de signification : Elles sont présentées sans hiérarchie, on a  simplement essayé de les regrouper dans les 4 grand thèmes proposés.

 

 

Présents :

 

Animateurs : Pierre Galland, Allan Irvine, Leo Carabin

 


Michel Baral Baron

Jean-Pierre

Christine Fourmy

Somvang Rithisak

Marie Noëlle Irvine

Eliane Berthelet

Anne-Marie Galland

Sophie Irvine

Philippe Vachon France

Lionel Pégoud

Hans Peter Weber

Renée Riondet

Liddie Gough

David Gough

Pierre Durand

Samantha Mollard

Anne Manin

Serge Billion Grand

Pierre Hograindleur

Jean-Jacques Tournon

Adrien Sigaud


 

 

Pierre Durand, maire de saint Aupre : Précise qu’en tant que maire il ne s’exprimera pas ce soir et se bornera à écouter les débats.

En préambule, lecture de la charte nationale. Cette réunion est destinée  à recueillir les doléances, les idées, les  propositions des citoyens dans les quatre domaines préconisés.

 

Il est demandé aux participants de laisser leurs adresses mail à la sortie afin qu’il puisse recevoir et valider la proposition de synthèse qui sera communiquée sur le site du Grand Débat National

 

La Transition écologique :

·      Les carburants avions et transports maritimes non-taxés : un équilibrage des taxes sur les différents moyens de transports est à imaginer.

·      Limiter vitesse autoroutes à 100km

·      Les citoyens pourraient limiter leurs achats et leur consommation par internet.

·      Utiliser et développer les circuits courts.

·      Chaque citoyen est à la base de l’action et des comportements. La réappropriation par les citoyens des moyens d’action sur leur environnement est nécessaire.  

·      La mobilisation citoyenne devra être plus forte : exemple ce soir , la population de St Aupre de 1000 personnes environ est représentée par 22 individus.

·      Les pionniers qui auront le courage de montrer les voies du changement seront en première ligne et auront le rôle le plus exposé. Cela , autant pour les individus que pour les entreprises et les états .

·      On est trop nombreux : une grande partie des problèmes qui se posent sont une des conséquences du développement de la population.

·      Si le modèle actuel ne change pas, la terre ne pourra pas subvenir aux besoins de l’humanité.

·      Actuellement, c’est le modèle économique actuel qui dicte les lois et les comportements.

·      Le gouvernement doit prendre des décisions fortes pour l’environnement: l’effet Colibri ne suffira pas. Toutes les actions engagées dans les autres domaines (fiscalité, démocratie, économie) doivent impérativement passer par le prisme de la question écologique avec une prise en compte de la complexité de la situation.

·      Les décisions  françaises doivent être partagées au moins sur le plan Européen (ex taxes kérosène).

·      Les aides doivent aller vers  les non-pollueurs plutôt que vers les pollueurs.

·      La présence des députés lors des débats écologiques est primordiale (exemple : pour le vote sur le glyphosate, très peu de députés présents) 

·      L état devrait encourager et aider fortement  toute formation, conversion et tâche ayant un intérêt écologique.

·      Que pèse l’Europe  par rapport aux blocs USA, Russie et la Chine ?

·      L’environnement peut avoir un impact important sur l’aspect financier : nous connaissons déjà les conséquences du réchauffement. Les petits pas au moins souhaitables.

·      L’optimisation des transports :

-       développement et réflexion sur les transports en commun (cars trams, trains) : Trouver une adéquation besoin / volumes / bus (fréquence, taille des véhicules, etc). Exemple : une fréquence plus élevée des bus ne permetrrait elle pas d’accroitre leur utilisation afin de ne plus voir des bus circulant  à vide

-       Communiquer plus  sur les solutions en place autour de nous :
  - N’utiliser les voitures que quand c’est nécessaire
- Utiliser rézo pouce, auto-partage, co-voiturage

·      Réfléchir et lutter contre la surproduction : éviter les gaspillage, réduire les déchets.

·      Education, prise de conscience scolaire (les enfants ont un fort pouvoir éducateur pour leurs parents ! )

·      La prise de conscience déjà là : les solutions  à apporter peuvent venir «en pensant en dehors de la boite », c’est  à dire avec un regard autre sur le problème  à résoudre. Accepter les solutions venant d’ailleurs ?

·      Comme en 1789, La France doit jouer un rôle de pionnier.

·      On est coupable mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir. Le mode de développement que nous avons induit dans le passé vers les pays émergents (colonies) est une des causes majeures du péril environnemental. Nous nus devons de tirer les leçons pour nous même et de partager ces enseignements (et non les imposer). « Nous avons été africains il  y a 50 ans »

·      Il ne resterait que 2 ans pour réellement agir : on est donc en état d’urgence : Besoin  d’une prise de conscience en profondeur et de prise de décisions fortes : par exemple, la lutte contre les matières plastiques passe par une véritable révolution des petites habitudes quotidiennes et des reconversion lourdes dans l’industrie .

·       

 

Fiscalité

·      Quelle part de nos impôts sert-elle à payer la dette publique ?  

·      Les banques génèrent des bénéfices notoires : leur nationalisation apporterait des fonds aux caisses publiques  et éradiquerait les abus et la fraude fiscales dont elles sont souvent complices.

 

·      L’argent est de plus en plus virtuel : il a  de moins en moins de rapport avec « l’heure de travail » ou la valeur d’un bien matériel défini

·      On s’est habitué à dépenser ce qu’on n’a pas et nous vivons bien au dessus de nos moyens depuis la fin de la 2ème guerre mondiale

·      Notre société incite à dépenser, à consommer toujours plus sans se fixer de limites. Exemple des crédits  à,la consommation offerts sans difficultés avec les conséquences sur le nombre de foyers surendettés. Par exemple,  en France, la publicité pour les automobiles met en avant les mensualités plutôt que le prix réel de la voiture.

·      La progressivité des impôts sur  le revenu devrait être revu (des tranches basses basses aux plus hautes)

·      Trop de niches fiscales en France qui permettent de contourner l’impôt. C’est ce qu’on appelle l’optimisation, une façon pour ceux qui ont les moyens et les compétences juridiques et ainsi échapper  à la fiscalité. Exemple : les GAFAS

·      Fiscalité sur revenus est plus juste que la TVA où tout le monde paye la même chose sans tenir compte des différences de moyens.

·      Fiscalité concernant les élus est un exemple flagrant d’injustice : , pendant et après leur mandat : un élu (président, député, sénateur) bénéficie après son mandat d’avantages conséquents qui coûtent cher à la collectivité.

·      Moralisation de la vie publique sur le modèle des pays nordique : en Norvège, les élus ne restent pas impunis, même ^pur de tout petits délits et ils se doivent d’être exemplaires.

·      Transparence et justesse de la répartition des fonds publics : mettre en place un accès permenent et actualisé aux recettes/dépenses réalisées par les collectivités et l’état

·      Besoin de travailler en concertation  à échelle européenne pour légiférer et contrôler les profits des entreprises internationales (GAFA) =>Moyens  à mettre ne concordance avec les besoins. Il faut garder les « riches » tout en leur demandant de participer de façon visible aux efforts d’investissement. Le fléchage des investissements évoqué récemment est une piste intéressante, notamment en ce qui concerne l’ISF.

·      Simplifier la réglementation de la fiscalité

·      Baisser les charges des PME qui doivent être réparties intégralement e globalisées.



Démocratie et citoyenneté

·      Sommes nous une démocratie, une oligarchie, une democrature… ???

·      On ne peut pas contenter tout le monde et l’individu doit faire des concessions : la règle de la démocratie est d’accepter le résultat d’un scrutin ; Il faut repenser les modes de scrutin afin de donner plus de légitimité aux élus. En particulier arriver à ce que la participation aux différents scrutin soit maximale et représentative de la volonté des citoyens : un président élu avec 20% des inscrits peut il réellement gouverner, surtout que les électeurs se prononcent souvent par défaut. Le vote obligatoire est souvent évoqué mais comment rendre le vote obligatoire ?

·      Le vote blanc doit être impérativement pris en compte mais que fait on si la majorité vote blanc ?

·      Le citoyen est éloigné des débats, manque de proximité par apport aux élus

·      Référendum, votation ? tout est dans la formulation de la question et la compréhension des enjeux.

·      L’échelle des consultations proposées est très importante. Possible sur un département ou une région mais impossible sur un plan national (réponse négative presque assurée)

·      Représentativité  réelle de l’assemblée nationale par rapport  à l’exécutif

·      Inquiétude sur la perte d’unité européenne

·      La relance d’une constitution européenne peut elle être un rempart contre le protectionnisme et l’isolationnisme

·      L’Europe doit être une puissance suffisamment imposante pour tenir sa place dans un éventuel dialogue entre les grands blocs mondiaux.

 

 

Organisation de l’état et des services publics

·      Fracture numérique : la dématérialisation n’est pas accompagnée et les services publics se déshumanisent complètement : l’erreur n’est plus autorisée (irréversibilité d’une démarche). Les territoires sont très inégalement desservis pour l’accès au numérique.

·      Optimisation de services publics = rentabilité ? Ces deux idées sont incompatibles. Les difficultés croissante de notre  système de santé en témoignent : maternité rurales qui ferment, petits hôpitaux de proximité dans lesquels on ferme des services…

·      Manque d’anticipation de l’état par rapport aux formations à mettre en place. Les modes de formation comme l’alternance devraient être favorisées et les entreprises qui s’engagent dans cette voie beaucoup plus aidées (ou soulagées de charge). Cela apparaît comme un moyen de revaloriser les travaux d’artisanat ou manuels ainsi que le service aux personnes.

·      La santé et l’éducation sont de plus en plus considérées comme des biens de consommation.

 

 

En conclusion, l’assemblée est plutôt favorable à l’idée que tous les choix politiques, toutes les actions engagées sur le plan national ou international doivent être pensées à travers le prisme de la sauvegarde de l’environnement. Des quatre domaines de réflexion proposés pour le grand débat national, l’économie, la fiscalité et l’organisation sociale doivent obéir aux contraintes et nécessité qu’impose le domaine de la protection du patrimoine naturel et cde la transition écologique.