LE REPèRE,

Vendredi 3 mai , 19h30, sale du conseil municipal

Maurice Dubroca, le réalisateur de ce documentaire, nous emmène à la rencontre de Frans Krajcberg, un homme dont le destin individuel incarne une partie de l'histoire de notre monde .

Né en Pologne où toute sa famille est exterminée par les nazis, il s’exile d’abord en URSS, où il est ingénieur, puis en Allemagne pour des études d’art, en France, où il travaille avec Fernand Léger et Chagall.

Mais c’est au Brésil qu’il va renaître. Son œuvre, immense, s’enracine dans cette nature brésilienne qui est sa matière première, son lieu de vie, sa source d’inspiration, son atelier.

Il est photographe, peintre, sculpteur, bucheron, sans relâche.

« J’ai envie de hurler, alors je crie avec mon travail. »

C’est par son œuvre qu’il s’engage aux côtés de Chico Mendes et du cacique Raoni, pour la défense de la forêt amazonienne.

Avant la projection, Fabrice Nesta nous entrainera vers ces artistes qui construisent une œuvres avec les forces du vivant.

VISAGES VILLAGES, d'Agnès VARDAvendredi 29 mars 19h30

séance reportée pour cause d'incident technique

VISAGES, VILLAGES, c’est un périple en camion photographique à travers la France rurale.

Des portraits, des collages immenses et éphémères, des rencontres.

En 2017, quand ils décident de faire un film ensemble, les réalisateurs, Agnès Varda et JR, ont 88 et 33 ans.

Elle est artiste plasticienne et documentariste, lui est photographe, autodidacte, explorateur de mondes urbains.

Tout au long de ce périple, des relations très fortes se nouent au gré des rencontres.

JR  photographie ces rencontres, développe en grand format dans son camion-studio et colle les portraits sur des maisons, des places, des lieux symboliques.

C’est réjouissant, émouvant, souvent foutraque !

Avant la projection et toujours avec humour,  Benjamin Bardinet, historien de la photographie, présentera une sélection de travaux de photographes qui utilisent la photographie pour donner de la visibilité aux invisibles.

MARDI 12 MARS, SALLE DU TILLEUL, 20H00

FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VOIRON

avec la participation

d'Elisa SANTALÉNA,

enseignante chercheuse en Histoire de l'Italie Contemporaine

à l'université de GRENOBLE ALPES

 

Dans le sud de l’Italie, berceau ancestral des mafias, une ombre pesante plane depuis plus d’un siècle et demi. C’est une histoire où la foi catholique, profondément enracinée dans ces régions pieuses, s’est étrangement mêlée à la noirceur du crime organisé. Cette collusion entre le divin et le criminel a longtemps été tolérée, voire ignorée, par une Église qui, jusqu’à récemment, a maintenu un silence déconcertant.

L’histoire commence bien avant les années 70, lorsque les mafias prennent racine en Sicile. La corruption s’étend, les rues se teintent de sang, et pourtant, l’Église demeure muette, indifférente aux méfaits de ceux qui utilisent la religion à des fins aussi profanes. Le Dieu des Mafieux, enquêteur intrépide, scrute les entrailles de cette aberration, cherchant les réponses depuis les origines de la mafia jusqu’à nos jours.

la réalisatrice

Anne Véron est une réalisatrice d’origine italienne qui s’est intéressée ces dernières années au monde des mafias. Elle a écrit un livre sur le rôle des femmes dans la mafia

suivie d'un débat avec Cathy Touzey, formatrice en danse.

En 2008, la danseuse et chorégraphe Pina Bausch, quelques mois avant sa mort, décide de reprendre son fameux spectacle “Kontakthof”, non plus avec sa troupe, mais avec des adolescents de 14 à 18 ans qui n’ont jamais dansé. Pendant presque un an, ces adolescents de onze écoles de Wuppertal ont entrepris un voyage émotionnel.

Ce documentaire, "les rêves dansants", est leur histoire, mais aussi celle de Pina Bausch, décédée le 30 juin 2009. On suit pas à pas le travail de Pina et de son assistante avec ces jeunes ados volontaires qui, pour beaucoup, ne connaissaient rien à la danse. C’est passionnant de voir leur transformation, leur libération progressive, l’effet du temps de travail sur leur corps et leur mental.

Le nombre de places de la salle étant limité, il est impératif de réserver! en cliquant ici


 

 

 

Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français.

 

Après le film , entretien avec France Geoffroy et Cyril Dahan, professeurs de écoles spécialisés.


  •  Rasco, chien de protection pour les animaux d’élevage contre les attaques de prédateurs avec le réalisateur Axel Falguier et Gaëtan Pascal, du parc de Chartreuse.

Prix du public FIFMA 2022 Prix jeune public PASTORALISME ET GRANDS ESPACES 2022


26 mai , à 19h30, projection du film documentaire “Du transperceneige aux Ecrins” en présence de la réalisatrice Agnita SPAGNALI